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Le sahara occidental occupé

Le sahara occidental occupé

Actualités sur la guerre du Sahara occidental avec le maroc


LE PRÉSIDENT MOHAMED GHALI RÉPOND AU DISCOURS DE M6 : «L’indépendance du Sahara occidental est une réalité régionale et internationale»

Publié par Hassan Le sahraoui sur 26 Août 2017, 00:13am

Catégories : #lesaharaoccidental

«L’indépendance du Sahara occidental est une réalité régionale et internationale irréversible.» C’est par cette formule que Mohamed Ghali, le Président de la RASD (République arabe sahraouie démocratique) et secrétaire général du Polisario, a fini son intervention clôturant la 8e université d’été qui s’est tenue du 10 au 23 août à Boumerdès en direction des cadres des deux instances. 
Pour les observateurs présents à la salle de l’ex-INH de Boumerdès, où s’est tenu ce conclave, c’est la réponse du dirigeant sahraoui au discours du roi Mohammed VI qui faisait allusion, la semaine passée, dans un discours prononcé à l’occasion des festivités marquant «la révolution d’un peuple et son roi», à la marocanité du Sahara occidental.
La réponse du Président se veut sereine et basée sur le droit international. Mais avant d’arriver à cette conclusion sur l’irréversibilité du projet d’indépendance de son pays, le Président Ghali a passé en revue la situation politique, militaire et sécuritaire qui prévaut au Sahara occidental. Il a commencé par rendre hommage à la jeunesse sahraouie qui, «en dépit de la répression féroce de l’occupant marocain, est consciente de la cause de son peuple et qui est capable de réaliser l’impossible». 
Revenant sur le combat que mènent les Sahraouis, le secrétaire général du Polisario dira : «Aujourd’hui, 44 ans après le déclenchement de la lutte de libération, lutte faite de sacrifices, de répressions mais également d’acquis arrachés et de réalisations matérialisées au sein des territoires occupés, mais maintenant les Sahraouis des territoires occupés ou des camps de la dignité sont plus que jamais forts, plus unis et plus confiants quant à l’issue positive du combat pour notre liberté et la souveraineté entière, sur tout le territoire de la République sahraouie.» Comme argument qui le laisse confiant en l’avenir du combat, pacifique pour l’heure, pour l’indépendance du Sahara occidental, l’orateur rappellera la décision historique numéro 14/15 de l’Organisation des Nations-Unies qui accorde l’indépendance aux peuples et aux pays colonisés. Il finira par interpeller, une autre fois, cette organisation, la mettant devant son devoir : «L’ONU est responsable de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique par l’application de la résolution concernant l’organisation d’un référendum concernant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.» Le leader du Polisario réitère la disponibilité du gouvernement sahraoui à collaborer avec toutes les institutions internationales en vue de résoudre ce problème. «Pour ce faire, nous souhaitons que l’ancien Président d’Allemagne soit installé rapidement dans ses fonctions d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU. Par ailleurs, nous demandons l’application de la dernière résolution du Conseil de sécurité concernant la relance du processus des négociations directes avec le Maroc.» 
Pour le Président Ghali, l’Espagne, administration occupante, endosse une responsabilité sur ce dossier et cette responsable demeurera tant que la décolonisation n’a pas été réalisée. Le Président des Sahraouis ne comprend pas comment la France, patrie des droits de l’Homme et membre du Conseil de sécurité, ait pris position en faveur de la colonisation par le Maroc du Sahara occidental au détriment du droit international et de la liberté des peuples. Pour lui, ce pays ne joue pas dans la région son rôle en faveur de la paix, du développement et de la stabilité. 
Avant l’intervention du Président Ghali, Aminatou Haidar, la figure de proue sahraouie de la lutte pacifique contre l’occupation du Sahara occidental qui est arrivée avant-hier pour assister à cette clôture, a fait une brève intervention. Elle a rendu un vibrant hommage à la Révolution algérienne qui, selon elle, a été couronnée par l’indépendance à la suite du sacrifice d’un million et demi de chouhada. 
Elle n’a pas caché son admiration pour Djamila Bouhired. Elle cite l’une de ses déclarations : «Elle a dit le jour où on m’a condamnée à mort, c’était le plus beau jour de ma vie, car je savais que j’allais mourir pour l’indépendance de mon pays.»
Abachi L.

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