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Le sahara occidental occupé

Le sahara occidental occupé

Actualités sur la guerre du Sahara occidental avec le maroc


Les Saharaouis en faveur de la paix

Publié par Hassane A sur 11 Avril 2006, 03:31am

Catégories : #lesaharaoccidental

SAHARA OCCIDENTAL

Nouveaux gages des Saharaouis en faveur de la paix

Les États-Unis ne reconnaissent ni la Rasd ni la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, mais ils sont pour le référendum d’autodétermination.

Le Front Polisario a détruit à Tifariti (territoires libérés) une partie de sa réserve de mines antipersonnel, d’après le porte-parole du ministère de la Défense. Cette opération, qui s’est déroulée en marge des festivités du 30e anniversaire de la Rasd éclaire sur la dynamique de paix recherchée et le choix du peuple sahraoui pour “une paix juste et durable dans la région basée sur le respect de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance”. Au cours de la cérémonie, Mme Elisabeth Reusse-Decrey, présidente de l’Appel de Genève (une organisation humanitaire internationale), a félicité la RASD, signataire du traité d’Ottawa depuis quelques mois, pour “cette initiative courageuse”.
Elle a également lancé un appel à la Communauté internationale, lui demandant d’exercer des pressions sur le Maroc, pour l’obliger à détruire ses millions de mines antipersonnel, qui sont disposées le long du mur défensif de plus de 2 000 km et qui “ne font pas la différence entre le pas d’un enfant et celui d’un soldat”.
Dans la soirée du lundi 27 février, le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, devait animer une conférence de presse sous une grande tente, dans laquelle il a clairement défendu la démarche “pacifique” pour achever le processus de décolonisation au Sahara occidental. “Pour nous, il n’existe pas de solution en dehors du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination”, a-t-il, néanmoins, précisé, en ajoutant : “La proposition marocaine relative à l’autonomie est une manœuvre, elle n’est rien d’autre que habillage d’un fait accompli.” Interpellé plusieurs fois par les journalistes sur la complaisance des Nations unies vis-à-vis du Maroc, M. Abdelaziz a fini par marquer certaines lignes à ne pas dépasser. Il a, en effet, affirmé que “tant que l’ONU travaille pour l’organisation d’un référendum, nous coopérerons avec elle”, expliquant aussi que la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso) est toujours présente sur le territoire. “Si l’ONU échoue, nous ferons appel à notre droit légitime, y compris les moyens militaires”, a-t-il soutenu, en rappelant plus loin : “La présence des casques bleus prouve que le problème n’est pas interne au Maroc, qu’il est international et entre les mains de l’ONU.”
Selon le président de la Rasd, la recherche de la paix est possible, pour peu que l’ancien colonisateur, l’Espagne, fasse preuve de “plus de clarté et de fermeté, en ce qui concerne la défense d’un référendum libre, honnête et démocratique”.
M. Abdelaziz a également cité les autres facteurs pouvant débloquer positivement la situation : le retour de “la crédibilité” des Nations unies, la non-signature par l’Union européenne des accords de pêche sur les eaux sahraouies avec les autorités de Rabat et la “neutralité” des pays arabes qui soutiennent le point de vue marocain. Pour ce qui est des États-Unis, M. Abdelaziz a indiqué qu’ils “ne reconnaissent pas la RASD ni la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, mais ils sont pour le référendum d’autodétermination”. “Nous espérons que le gouvernement américain mette tout son poids pour la tenue du référendum, surtout en avril prochain, lors de la réunion du Conseil de sécurité”, devait-il souligner.
À propos de la qualification, par le Maroc, des territoires libérés de “zone tampon”, le président sahraouie s’est référé à “la présence onusienne aux côtés de l’administration et de l’armée sahraouies”, non sans remarquer que de telles allégations sont de “la poudre aux yeux afin de cacher les crimes commis dans les territoires occupés”. Interrogé sur les 5 soldats marocains, qui auraient rejoint le Polisario, le chef de l’État sahraoui a répondu énigmatiquement : “Je ne confirme pas et je n’infirme pas une telle information.”
H. A

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